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lundi 5 juillet 2010

Splice, ou la naissance d'une splice girl

Voilà un nom de film bien bizarre. Cela me fait d'ailleurs penser qu'après l'avoir vu, je ne sais même pas pourquoi Vincenzo Natali, le réalisateur de cet objet filmique, a appelé son film ainsi. Bien embêtant tout ça! Un coup d'œil sur Babelfish... Splice voudrait dire épissure... oui mais encore?? Eh bien une épissure, c'est tout bêtement une jonction, un raccord. Un peu comme ce que vont faire les 2 scientifiques du film, Clive et Elsa, avec des morceaux d'ADN, pour créer une bêbête mutante.
Ils le font à la base dans un but précis: créer une espèce hybride pouvant générer une protéine miracle, capable de soigner moult cancers et autres maladies incurables. Mais le couple s'attache à Dren, l'être qu'ils ont créé en secret, et la situation devient vite incontrôlable.
C'est vrai qu'au premier abord, je me suis dit "chouette, voilà du film bizarre comme j'aime", vu que Vincenzo Natali n'est autre que le réalisateur de l'extraordinairement effrayant 'Cube'. Le film démarre bien, suspense et effets spéciaux à l'appui. Mais le scénario part vite en sucette, et s'enfonce dans une ambiance franchement malsaine, autour du triangle pseudo amoureux que forment Clive, Elsa et Dren. Une réflexion assez dérangeante autour des valeurs génétiques. Un film biologiquement curieux, qui ne vaut pas les considérations géométriques de 'Cube'.

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