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lundi 22 mars 2010

L'Arnacœur, ou comment Romain Duris joue l'as de trèfle qui pique son coeur

Alors que me voilà toute fébrile à l'approche de la sortie d'Alice au Pays des Merveilles (!!), j'ai essayé de contourner les longues files d'attente cernant mon cinéma UGC, Printemps du cinéma oblige. C'est vrai que ce sont 3 jours que j'évite généralement à tout prix. Mais vu le petit retard ciné que j'ai accumulé ces derniers temps, j'ai réussi à me motiver et à braver la foule de cinéphiles printaniers pour aller voir l'Arnacœur.
L'Arnacœur, c'est Alex. Lui et ses 2 comparses ont un business de briseur de ménages. Leur mission: ouvrir les yeux des femmes malheureuses en ménage mais qui ne se l'avouent pas. Mais le business va mal, et ils sont obligés d'accepter une mission qui s'annonce quasi impossible. Briser un ménage qui paraît tout à fait heureux, et cela à 10 jours de leur mariage.
Frais et divertissant, drôle et tendre, voilà un petit film qui vous fera bien sourire. Ce premier long métrage de Pascal Chaumeil est une comédie réussie. Romain Duris, dans le rôle d'Alex, a tout à fait la tête de l'emploi, et brille, malgré son profil ténébreux et dramatique, dans ce rôle comique de manière drôlement dynamique et charismatique, un peu à la façon dont il sait le faire pour Cédric Klapisch. Un scénario assez savoureux et inattendu, même si on pourrait penser qu'il suit un schéma de comédie romantique classique. Une mention spéciale pour les comparses d'Alex: le couple formé par Julie Ferrier et François Damiens, qui est un véritable moteur de situations comico-burlesques.
Laissez donc la séduction opérer. Voilà un bon film pour un début de printemps!

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