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vendredi 7 mai 2010

Cold Souls, ou dans la peau de Paul Giamatti

A première vue, le pitch de ce premier long métrage de Sophie Barthes, 'Cold Souls' ou 'Âmes en stock' en français, me fait bizarroïdement penser au scénario d'Eternal Sunshine of a Spotless Mind, sauf que cette fois, on ne propose pas de vous libérer de vos souvenirs mais de votre âme. Bien abstrait tout ça...
Paul Giamatti, dans son propre rôle, est un acteur un peu torturé qui a du mal à se dépêtrer d'un rôle qu'il est censé interpréter au théâtre. Il entend parler d'un laboratoire qui propose de retirer et de remplacer l'âme de ses patients. Il décide de tenter l'expérience et se retrouve alors mêlé à un trafic d'âmes avec la Russie, son âme ayant été frauduleusement empruntée...
Rassurez-vous, ceci n'est pas du tout une pâle copie du long métrage réalisé par Michel Gondry et écrit par Charlie Kaufman. Le scénario, plus léger, joue plutôt sur le ton de l'ironie tragique, et se penche davantage sur cette histoire farfelue de trafic d'âmes avec la Russie. Entre humour et légèreté, Paul Giamatti sait être touchant tout en jouant la carte de l'auto-dérision. Un film qui se laisse regarder tout seul. Pas de grande réflexion métaphysique sur le poids de l'âme, même si on ne peut s'empêcher de penser que, lourde ou pas, écorchée ou pas, il est difficile de se séparer d'une partie de son identité. Comme dirait le Dr Flintstein, devant l'âme de Paul Giamatti, de la taille d'un pois chiche "Il est drôle de voir comment une si petite chose peut peser si lourd!"... A méditer!

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