Quelques mots sur les dernières sorties des salles obscures...


lundi 4 mai 2009

Je l'aimais, ou comment repartir dans l'tourbillon de l'amour

Article à lire avec 'Run and hide' d'Anna Chalon en fond musical
La magie du cinéma, c'est parfois ça. D'attendre beaucoup d'un film et de voir qu'il a dépassé ses espérances.
Après Se souvenir des belles choses et L'homme de sa vie, j'étais tombée amoureuse de la manière dont Zabou Breitman prend les sentiments et les raconte à l'écran. Dans la narration, dans les images, dans le montage.
Toujours simple, toujours esthétique et toujours juste.
Ici je m'attendais à un flot de belles émotions, vu que j'avais déjà lu le livre d'Anna Gavalda, qui m'avait bien émue. Pour la première fois, je dois avouer que j'aurais préféré ne pas avoir lu le livre avant. Tant pis. J'ai quand même été transportée. Zabou Breitman n'aime pas trop que l'on parle du contenu du film, et c'est vrai que cela gâche un peu le plaisir. Je vais alors tâcher de ne pas trop en dire.
Juste dire que c'est avec grâce et poésie que la réalisatrice a réussi à filmer ce drame amoureux. Daniel Auteuil est splendide, touchant. Marie-Josée Croze est sublimée, comme si filmée à travers les yeux de Pierre, un des personnages. Les transitions entre la narration de Pierre et l'histoire de Pierre et Mathilde sont troublantes et délicates à la fois. On parle de prise de risque, de peur, des choix de l'amour et de la vie.
Zabou Breitman a réussi à saisir ces moments où l'on pense à l'aimé qui n'est plus là, quand un mot, un objet, un souffle nous arrachent de la réalité et nous rappellent à cet autre trop absent, comme dans un rêve où l'on aimerait rester.
Toujours en gardant un ton simple, beau et juste.
C'est officiel, Zabou Breitman fait désormais partie de ma liste de chouchous...

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