Alors que le jury de Cannes, sous la présidence d'Isabelle Huppert, va devoir se couper du monde pendant 24h pour délibérer et décerner la palme ce dimanche 24 mai, je suis allée regarder un des films en compétition : le dernier Almodóvar, por supuesto !
Plusieurs de ses œuvres font déjà partie de mes cultes, comme, dans le désordre, La flor de mi secreto, Mujeres al borde de un ataque de nervios, Tacones lejanos, Hable con ella ou encore Todo sobre mi madre. Bon j'avoue, cela fait une sacrée brochette d'Almodóvar... encore un chouchou!
Si j'aime la patte Almodóvar, c'est pour trois raisons : les couleurs vives, les plans rapprochés et les personnages, toujours au bord de la dérision, toujours aux caractères affirmés.
Dans Los abrazos ratos, les thèmes chers et récurrents à Almodóvar ont été mélangés, mixés pour mieux être unis : l'amour, la jalousie, le cinéma. Le personnage principal, un scénariste aveugle, raconte au fils de son agent un secret (nan nan, pas au fils de son agent secret) qui a été enterré et tu pendant des années. Ce secret, c'est l'histoire de l'amour de sa vie, comment il l'a gagné, comment il l'a perdu.
Un vrai beau drame donc. Penélope Cruz en est l'héroïne. Mais encore une fois, Almodóvar a cette façon assez surprenante de traiter un drame sans que rien n'y paraisse. Grâce à des digressions comiques (notamment le film dans le film, auto clin d'oeil d'Almodóvar à son propre cinéma) et grâce à des personnages parfois à la limite du burlesque (notamment Ray X, l'élément perturbateur... ou plutôt l'élément révélateur, déclencheur de cette vague de réminiscences qui crée l'histoire). Un beau film qui manque toutefois très légèrement de rythme, contrairement aux films cités précédemment qui gardent verve et excentrisme du début à la fin. C'est d'ailleurs ce qui m'a manqué dans les derniers Almodóvar, comme si l'énergie avait voulu être troquée par plus de narration. Mais c'est le seul mini reproche que je pourrais faire au génie.
En attendant, Almodóvar reste ultra fidèle à ses acteurs, et joue toujours avec les mêmes têtes d'affiche. Un petit jeu de mémoire à faire à la sortie du film sur le casting : qui a joué dans quel(s) Almodóvar?! Alors alors... qui était Harry Caine dans La mala educación? Et la femme qui lit sur les lèvres dans Hable con ella?
Plusieurs de ses œuvres font déjà partie de mes cultes, comme, dans le désordre, La flor de mi secreto, Mujeres al borde de un ataque de nervios, Tacones lejanos, Hable con ella ou encore Todo sobre mi madre. Bon j'avoue, cela fait une sacrée brochette d'Almodóvar... encore un chouchou!
Si j'aime la patte Almodóvar, c'est pour trois raisons : les couleurs vives, les plans rapprochés et les personnages, toujours au bord de la dérision, toujours aux caractères affirmés.
Dans Los abrazos ratos, les thèmes chers et récurrents à Almodóvar ont été mélangés, mixés pour mieux être unis : l'amour, la jalousie, le cinéma. Le personnage principal, un scénariste aveugle, raconte au fils de son agent un secret (nan nan, pas au fils de son agent secret) qui a été enterré et tu pendant des années. Ce secret, c'est l'histoire de l'amour de sa vie, comment il l'a gagné, comment il l'a perdu.
Un vrai beau drame donc. Penélope Cruz en est l'héroïne. Mais encore une fois, Almodóvar a cette façon assez surprenante de traiter un drame sans que rien n'y paraisse. Grâce à des digressions comiques (notamment le film dans le film, auto clin d'oeil d'Almodóvar à son propre cinéma) et grâce à des personnages parfois à la limite du burlesque (notamment Ray X, l'élément perturbateur... ou plutôt l'élément révélateur, déclencheur de cette vague de réminiscences qui crée l'histoire). Un beau film qui manque toutefois très légèrement de rythme, contrairement aux films cités précédemment qui gardent verve et excentrisme du début à la fin. C'est d'ailleurs ce qui m'a manqué dans les derniers Almodóvar, comme si l'énergie avait voulu être troquée par plus de narration. Mais c'est le seul mini reproche que je pourrais faire au génie.
En attendant, Almodóvar reste ultra fidèle à ses acteurs, et joue toujours avec les mêmes têtes d'affiche. Un petit jeu de mémoire à faire à la sortie du film sur le casting : qui a joué dans quel(s) Almodóvar?! Alors alors... qui était Harry Caine dans La mala educación? Et la femme qui lit sur les lèvres dans Hable con ella?
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