Ça y est! J'ai reçu ma claque de la rentrée. Et une sacrément violente!
Il faut dire que quand on s'appelle Jacques Audiard, avec un papa du nom de Michel Audiard, forcément, le talent cinématographique ne peut être que dans le sang. Et alors que le papa était connu pour ses dialogues cultes, le fils sait manier les images comme les mots. Si on regarde sa filmographie, on note d'ailleurs que chacun des films qu'il a réalisés a été récompensé soit à Cannes soit aux Césars. Un prophète a reçu le Grand Prix au dernier Festival de Cannes.
Malik, 19 ans, doit purger une peine de 6 ans de prison. Il est très vite mis sous la protection de César Luciani, chef du gang des Corses. En échange de sa protection, il devient le larbin des Corses et doit répondre à tous leurs ordres, du ménage au meurtre. Peu à peu, il s'instruit, mûrit et prend de l'indépendance en gardant à l'esprit un seul objectif : sa survie.
Le monde carcéral n'avait jamais été dépeint de façon aussi brute et crue. Le duo Niels Arestrup - Tahar Rahim fonctionne terriblement bien dans cette relation de quasi maître à esclave. Malik assure son avenir même s'il subit son présent. Et c'est là que le sujet est fort. On assiste à son ascension progressive, à la force dont il fait preuve, d'aussi bas qu'il parte. Et même si l'on reste enfermé durant 2h30 entre les 4 murs d'une prison, Jacques Audiard réussit à nous faire voyager dans l'esprit de Malik, entre réalité et phantasme.
Un très beau film, superbement interprété. Un prophète est un de ces films qui vous prend aux tripes, rude mais ponctué d'une note d'espoir...
Il faut dire que quand on s'appelle Jacques Audiard, avec un papa du nom de Michel Audiard, forcément, le talent cinématographique ne peut être que dans le sang. Et alors que le papa était connu pour ses dialogues cultes, le fils sait manier les images comme les mots. Si on regarde sa filmographie, on note d'ailleurs que chacun des films qu'il a réalisés a été récompensé soit à Cannes soit aux Césars. Un prophète a reçu le Grand Prix au dernier Festival de Cannes.
Malik, 19 ans, doit purger une peine de 6 ans de prison. Il est très vite mis sous la protection de César Luciani, chef du gang des Corses. En échange de sa protection, il devient le larbin des Corses et doit répondre à tous leurs ordres, du ménage au meurtre. Peu à peu, il s'instruit, mûrit et prend de l'indépendance en gardant à l'esprit un seul objectif : sa survie.
Le monde carcéral n'avait jamais été dépeint de façon aussi brute et crue. Le duo Niels Arestrup - Tahar Rahim fonctionne terriblement bien dans cette relation de quasi maître à esclave. Malik assure son avenir même s'il subit son présent. Et c'est là que le sujet est fort. On assiste à son ascension progressive, à la force dont il fait preuve, d'aussi bas qu'il parte. Et même si l'on reste enfermé durant 2h30 entre les 4 murs d'une prison, Jacques Audiard réussit à nous faire voyager dans l'esprit de Malik, entre réalité et phantasme.
Un très beau film, superbement interprété. Un prophète est un de ces films qui vous prend aux tripes, rude mais ponctué d'une note d'espoir...
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