Voilà un nouveau film d'espionnage. Mais attention, on parle ici d'un espion malgré lui, et pas de double zéro sept.
1981: Pierre Froment est un ingénieur français basé à Moscou. Sergueï Grigoriev, un colonel du KGB qui veut faire tomber le système russe, prend contact avec lui et lui confie des documents confidentiels pour qu'il les transfère au gouvernement français. Pierre devient alors un espion à l'insu de son plein gré. D'abord méfiant, il finit par sympathiser avec Sergueï. Une relation se tisse peu à peu entre eux, alors que chacun d'eux doit cacher son activité d'espion à sa famille. Les documents transmis remontent jusqu'aux présidents Mitterrand et Reagan. Ils baptisent alors cette riche source d'information 'Farewell'.
Beaucoup de très jolis plans ponctuent le film. Comme des tableaux devant lesquels Christian Carion a voulu nous poser. Il arrive, avec plans fixes et contre-plongées, à nous impressionner devant une Russie qui semble rude, imposante, presque violente. J'ai cependant trouvé que ce côté contemplatif donnait quelques longueurs au film. Malgré tout, Emir Kusturica et Guillaume Canet sont terriblement convaincants dans leurs rôles respectifs, et la relation qui se noue entre ces deux personnages rend le sujet d'autant plus intrigant. L'histoire, qui nous rappelle un moment de l'Histoire peu traité, est très intéressante, et se suit bien malgré les quelques moments de flottement.
Équipez-vous tout de même d'une parka et d'une chapka pour pouvoir surmonter le climat russe!
1981: Pierre Froment est un ingénieur français basé à Moscou. Sergueï Grigoriev, un colonel du KGB qui veut faire tomber le système russe, prend contact avec lui et lui confie des documents confidentiels pour qu'il les transfère au gouvernement français. Pierre devient alors un espion à l'insu de son plein gré. D'abord méfiant, il finit par sympathiser avec Sergueï. Une relation se tisse peu à peu entre eux, alors que chacun d'eux doit cacher son activité d'espion à sa famille. Les documents transmis remontent jusqu'aux présidents Mitterrand et Reagan. Ils baptisent alors cette riche source d'information 'Farewell'.
Beaucoup de très jolis plans ponctuent le film. Comme des tableaux devant lesquels Christian Carion a voulu nous poser. Il arrive, avec plans fixes et contre-plongées, à nous impressionner devant une Russie qui semble rude, imposante, presque violente. J'ai cependant trouvé que ce côté contemplatif donnait quelques longueurs au film. Malgré tout, Emir Kusturica et Guillaume Canet sont terriblement convaincants dans leurs rôles respectifs, et la relation qui se noue entre ces deux personnages rend le sujet d'autant plus intrigant. L'histoire, qui nous rappelle un moment de l'Histoire peu traité, est très intéressante, et se suit bien malgré les quelques moments de flottement.
Équipez-vous tout de même d'une parka et d'une chapka pour pouvoir surmonter le climat russe!
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