
Les parents d'Elliot risquent de perdre leur motel à cause de soucis financiers. Ce dernier fait tout pour les aider, s'endette à son tour, perd son propre appartement et finit par loger chez eux. Un jour, il apprend que les habitants de Wallkill, une campagne voisine, ont refusé qu'un festival de musique hippie s'installe pendant 3 jours chez eux. Il appelle alors les producteurs pour proposer de les accueillir.
Je pensais pouvoir m'approprier un morceau de ce festival en allant voir Taking Woodstock. On capte en effet l'ambiance, le contexte et la manière dont a été créé et perçu ce festival. C'est un véritable film qui traite d'une génération et de sa révolution. Mais les concerts et la musique sont complètement occultés. D'où une mini déception. J'avais imaginé un peu moins de blabla et un peu plus de guitare. Le personnage d'Elliot est malheureusement un peu trop effacé pour que l'on s'y attache vraiment. D'où un film au final un peu plat, qui aurait peut-être mérité un peu plus de fantaisie hallucinogène. L'apothéose du film est d'ailleurs la vision qu'Elliot a, en plein trip, de la vague humaine transportée par le concert. Un moment de doux délire en technicolor.
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