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mardi 28 juillet 2009

Là-haut, ou comment s'envoler avec une poignée de ballons tout là-haut

Mais comment font-ils? Comment fait Pixar pour toujours nous envoyer dans des univers ultra-créatifs et en même temps tellement proches de ce dont on rêvait enfant. Comme si l'équipe cherchait seulement à se faire plaisir et faire plaisir à son public, avec une technique toujours plus pointue et des histoires toujours plus amusantes et créatives (une série de courts métrages de Pixar est d'ailleurs en ce moment offerte sur le canal 991 pour tous les heureux détenteurs d'une neufbox).
Car la technique est irréprochable, dans les détails et la fluidité des mouvements. Entre réalité et imaginaire, on flotte, dans chaque animation Pixar, au milieu d'un rêve éveillé de gamin. Mais tout en gardant un humour piquant et touchant. Et tout en gardant un juste équilibre entre rire, action et émotion.
Donc forcément, quand on a adoré l'idée qu'une petite fille puisse faire peur à des monstres, qu'un robot tombe amoureux d'une petite robote, ou encore qu'une famille à l'apparence tranquille et ordinaire cache une famille de super héros en arrêt de travail, forcément, on adhère à l'idée qu'un papi réalise son rêve d'enfant et s'envole dans sa maison pour atteindre l'Amérique du sud... là où il a toujours voulu aller avec sa chère, tendre et regrettée Ellie...
Si vous aimez Pixar, vous adorerez Là-haut. C'est encore une merveille animée que le studio vient de réaliser! J'ai encore en tête l'image des milliers de ballons qui s'échappent du toit de la maison de Carl et j'en ai encore les yeux qui pétillent! Et c'est là que Pixar montre encore une fois son talent et son inspiration sans failles. C'est qu'ils arrivent à nous éblouir non seulement par une jolie histoire (mention spéciale pour la rétrospective amoureuse de Carl et Ellie durant les premières minutes du film), mais aussi par des images et des couleurs incroyables. Déjà dans Monsters Inc., j'avais envie de passer ma main dans la fourrure de Sulley. Ici, on aimerait juste voler au milieu de ce bouquet de ballons, touches de couleurs posées dans le bleu du ciel.
Merci donc à Pixar pour nous avoir donné ce grand moment de rêve et de poésie, et de toujours nous faire voyager là-haut... tout là-haut...

2 commentaires:

  1. Jose7/8/09

    C'est simple. Quand on met 5 ans pour faire un film (exprès) dont 3 ans pour le scénario, c'est forcément bon.
    De plus ils ne font jamais des vieilles recettes, ils partent toujours de la feuille blanche... C'est comme ça aussi que les grands parfums sont nés.
    Rodin disait : Il faut laisser le temps au temps et celui nous le rendra...
    Je pense qu'il a vu juste.
    En tous cas c'est une belle leçon pour Disney.
    J'irais le voir sûrement ce WE.
    Bonnes vacances
    Jose

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  2. C'est exactement cela! La créativité et l'idée avant tout! A voir ce que John Lasseter va réussir à insuffler aux studios Disney.
    Pour le plaisir, un petit dossier sur le teasing par Pixar à cette adresse :

    www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18476726&nopub=1.html

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