Alors que la plupart des sorties cette semaine jouent les rebelles et ont décidé de se projeter le 3 juillet, Whatever works, le film annuel de Woody Allen, a bien voulu se montrer dès le 1er juillet.
Le réalisateur nous avait habitués à deux styles :
- Le 100% pur Woody, où il s'auto-met en scène en personnage principal, de Annie Hall à Tout le monde dit I love you. Du pur classique qui avait tendance à s'essouffler dernièrement. J'avais d'ailleurs été un peu agacée par le manque de rythme de Scoop.
- Le détournement de Woody, où celui-ci ne se met pas en scène mais garde son humour acide et ses dialogues piquants. On retiendra notamment dans cette catégorie La Rose pourpre du Caire (un petit bijou de romantisme), Match Point, ou plus récemment Vicky Cristina Barcelona. Un style où Woody Allen ne cesse de trouver inspiration et matière à créer.
Cette fois, Woody Allen a décidé d'allier les deux genres et de faire du 100% pur Woody, mais sans jouer dedans... Il a même décidé de se substituer à l'écran par l'acteur Larry David. Ce dernier tente du coup de jouer à sa sauce le génie un peu narcissique, beaucoup névrosé, et le résultat est assez efficace. Larry David réussit en effet, avec plus de verve et moins d'hésitations à remplacer l'acteur-réalisateur. La patte et la légèreté de Woody Allen sont toujours là, et les fans souriront à l'humour Allenien. Un chassé-croisé amoureux cocasse, même si j'y ai trouvé quelques longueurs et langueurs.
On attend le prochain film que le réalisateur tenait à développer dans notre douce capitale. Même si Manhattan lui va si bien...
Le réalisateur nous avait habitués à deux styles :
- Le 100% pur Woody, où il s'auto-met en scène en personnage principal, de Annie Hall à Tout le monde dit I love you. Du pur classique qui avait tendance à s'essouffler dernièrement. J'avais d'ailleurs été un peu agacée par le manque de rythme de Scoop.
- Le détournement de Woody, où celui-ci ne se met pas en scène mais garde son humour acide et ses dialogues piquants. On retiendra notamment dans cette catégorie La Rose pourpre du Caire (un petit bijou de romantisme), Match Point, ou plus récemment Vicky Cristina Barcelona. Un style où Woody Allen ne cesse de trouver inspiration et matière à créer.
Cette fois, Woody Allen a décidé d'allier les deux genres et de faire du 100% pur Woody, mais sans jouer dedans... Il a même décidé de se substituer à l'écran par l'acteur Larry David. Ce dernier tente du coup de jouer à sa sauce le génie un peu narcissique, beaucoup névrosé, et le résultat est assez efficace. Larry David réussit en effet, avec plus de verve et moins d'hésitations à remplacer l'acteur-réalisateur. La patte et la légèreté de Woody Allen sont toujours là, et les fans souriront à l'humour Allenien. Un chassé-croisé amoureux cocasse, même si j'y ai trouvé quelques longueurs et langueurs.
On attend le prochain film que le réalisateur tenait à développer dans notre douce capitale. Même si Manhattan lui va si bien...
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