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jeudi 9 juillet 2009

Public Enemies, ou comment Johnny Depp arrive à être sexy en pyjama de taulard, façon Dalton

Avant la critique, je voulais râler un brin contre UGC, qui bloque pendant 2 heures la carte illimitée une fois qu'un ticket est pris. Du coup si un gentil spectateur veut voir un 2nd film 1h30 après le 1er, et benh c'est foutu. Et le gentil spectateur va donc gaiement à la séance de minuit...
J'ai quand même réussi à voir Public Enemies! Ouf! Rien qu'en regardant le casting, je salive... Je ne parle pas seulement du trio Depp - Bale - Cotillard, mais du reste de la distribution, du plus grand au plus petit rôle: Billy Crudup, Stephen Dorff (un amour de jeunesse!), Rory Cochrane, John Ortiz, Stephen Graham... jusqu'à une brève apparition de la voix jazzy et suave de Diana Krall en chanteuse de salon!
Public Enemies nous entraîne dans un morceau de vie de John Dillinger, célèbre braqueur de banques, déclaré ennemi public n°1 dans les années 30. Une sorte de Mesrine des temps anciens, qui se jouait de la police, et qui était quasi devenu un héros populaire.
On retrouve la réalisation d'exception de Michael Mann, la caméra toujours dans le vif de l'action, toujours à deux doigts de frôler les pommettes des personnages. Les scènes de fusillade sont brutes de violence. Les visages sont durs. Mais ces éléments vous tiennent en hypertension tout le long du film. Une production impressionnante, un film de gangsters mettant à nouveau en scène le célèbre Dillinger, mais avec un style unique et épatant.
Sur ces beaux éloges, je vous laisse avec comme un air de 'Bye bye blackbird' dans la tête...

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