Quelques mots sur les dernières sorties des salles obscures...


lundi 21 décembre 2009

Avatar... "I'm the king of Pandora!"

James Cameron is back! Et pas discrètement s'il vous plaît! Il faut dire qu'à la sortie de Titanic, il avait explosé tous les budgets de réalisation: 200 millions US$! Sacré budget! Il faut avouer qu'à la sortie de Titanic, j'avais 14 ans, des posters d'Elijah Wood accrochés partout dans ma chambre, donc forcément le petit Leo qui crie "I'm the king of the world!", c'est loin de me déplaire. Et après la sortie de Titanic, on pouvait m'entendre, enfermée dans ma chambre, chanter à tue-tête "My heart will go on and on!". Voilà, ça c'est dit. Entre-temps, le budget de Titanic a été dépassé par Spider Man 3 et par Pirates des Caraïbes: Jusqu'au bout du monde. Voilà donc James qui revient, avec un nouveau record budgétaire: Avatar aurait coûté plus de 300 petits millions US$... hum... Une grosse production donc. Mais on comprend très vite les moyens déployés au visionnage.
Pandora, 2157, à des années-lumière de la Terre. De puissants groupes industriels y exploitent un minerai rarissime. Ces groupes financent une équipe de scientifiques pour créer des 'avatars' - un esprit d'humain lié à un corps de Na'vi, habitant de Pandora - destinés à infiltrer le peuple Na'vi. Jake Sully, ancien marine en fauteuil roulant, est le seul, ADN oblige, à pouvoir prendre l'avatar de son défunt frère. Il prend vite goût à ce nouveau corps et rencontre Neytiri, une Na'vi qui va beaucoup lui apprendre.
Attention! Ce film est un véritable bijou esthétique! Entre fantaisie et féérie, les couleurs fluorescentes, la faune, la flore, les paysages, tout n'est que magie picturale! Les Na'vis sont étonnamment bien réalisés, notamment grâce à la technologie de performance capture. La bande son nous maintient dans l'enchantement. Le scénario reste un schéma classique de science-fiction, où l'un des méchants, j'ai nommé le colonel Quaritch, est particulièrement sur-caricaturé et agaçant. Mais les images vont vite vous faire oublier l'univers un brin manichéen. Bref, le film de fin d'année à voir pour le plaisir des yeux. Je ne l'ai vu qu'en 2D, mais la 3D est d'autant plus surprenante, paraît-il.

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