Quelques mots sur les dernières sorties des salles obscures...


lundi 7 décembre 2009

La route, ou comment apprendre à suturer une plaie avec une agrafeuse

A la lecture du pitch, je suis prise de vagues doutes... Y va-t-y ou y va-t-y pas voir le film? J'aime beaucoup Viggo Mortensen, son jeu, son charisme, certes... Mais l'histoire m'inspire moyennement. Bon allez, profitons de tout l'intérêt d'avoir une carte UGC illimitée: partir à l'aventure sans être bien convaincue de ce que l'on va voir. Au final, j'aurais peut-être dû oublier le temps d'un dimanche après-midi que j'avais une carte illimitée.
Le monde est dévasté depuis plusieurs années. Un père et son fils survivent dans cet environnement et partent en direction du Sud, pour trouver à manger tout en évitant les gangs cannibales.
Déjà, je dois avouer que le ton un brin mélodramatico-mélancolique du film, via les flashbacks d'un monde coloré et joyeux, m'a dérangée, même s'il sert à donner un brin d'humanité au film, empreint de tons sombres et de mines défaites. Le sens moral m'a un peu échappé, de la transmission des valeurs à son enfant, de la peur de la mort, de la nécessité de faire parfois confiance à autrui. Au final, après 2 heures de vagabondage, on pourrait comprendre le final comme une note d'espoir... ou comme une manière de clore un film sans espoir... Bref, pas convaincue du tout par cette longue route. J'avais lu que ce rôle était l'un des plus charismatiques interprété par Viggo Mortensen. Je continue à penser qu'il l'est bien plus dans Les promesses de l'ombre de David Cronenberg.

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