Bon, j'avoue que si je suis allée à l'avant-première de Tetro, ce n'est pas particulièrement pour le film mais plutôt pour la présence du réalisateur. Parce que, quand on est cinéphile, se retrouver face à l'unique, l'incomparable Francis Ford Coppola, réalisateur entre autres des Parrains, de Dracula, d'Apocalypse Now, et j'en passe, forcément, ça donne des frissons dans le dos! Et des bons! Je vais quand même vous parler du film, même si je garde en tête le bonhomme, debout juste en face de moi... brrrr!!
Bennie part à Buenos Aires pour retrouver son frère, Tetro, perdu de vue depuis près de 10 ans. En effet, ce dernier a coupé tout lien avec sa famille, traumatisé par un père despotique et imbu de lui-même. Bennie veut comprendre pourquoi son frère a tout quitté... chose que Tetro n'a pas du tout l'intention de révéler.
Malgré toute l'admiration que j'ai pour le grand Mr Coppola, j'avoue que j'avais quelques doutes avant la projection, vu comment son film précédent, L'Homme sans âge, m'avait peu conquise. Le réalisateur a admis que c'est grâce à sa fille Sofia qu'il avait réalisé des films aussi personnels dernièrement. Et aussi grâce aux succès qu'il a réalisés, lui permettant aujourd'hui d'autoproduire des films moins accessibles. Tetro est une surprise, construite de façon étrange et étonnante, mêlant histoire dramatique et dérision, réflexion sur les liens familiaux et satire des milieux artistiques. Un ton assez unique en son genre, qui peut perdre comme toucher. Le personnage de Tetro est superbement porté par Vincent Gallo, un acteur assez particulier qui m'a toujours fascinée par son regard et son charisme. Le scénario s'essouffle un peu juste avant la révélation finale, mais on se laisse porter par les jolis jeux de lumière et la superbe photographie du film. A noter que Tetro reste un des premiers scénarios écrits par le maître, soit il y a environ 35 ans, alors qu'il débutait sa carrière de cinéaste...
Malgré toute l'admiration que j'ai pour le grand Mr Coppola, j'avoue que j'avais quelques doutes avant la projection, vu comment son film précédent, L'Homme sans âge, m'avait peu conquise. Le réalisateur a admis que c'est grâce à sa fille Sofia qu'il avait réalisé des films aussi personnels dernièrement. Et aussi grâce aux succès qu'il a réalisés, lui permettant aujourd'hui d'autoproduire des films moins accessibles. Tetro est une surprise, construite de façon étrange et étonnante, mêlant histoire dramatique et dérision, réflexion sur les liens familiaux et satire des milieux artistiques. Un ton assez unique en son genre, qui peut perdre comme toucher. Le personnage de Tetro est superbement porté par Vincent Gallo, un acteur assez particulier qui m'a toujours fascinée par son regard et son charisme. Le scénario s'essouffle un peu juste avant la révélation finale, mais on se laisse porter par les jolis jeux de lumière et la superbe photographie du film. A noter que Tetro reste un des premiers scénarios écrits par le maître, soit il y a environ 35 ans, alors qu'il débutait sa carrière de cinéaste...
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