Avant de parler du film, un petit mot sur la salle où j'ai décidé d'aller mirer Chéri. Car j'ai choisi un cinéma assez surprenant construit par amour (ça tombe bien vu le sujet du film), autour de 1895, alors que les japonaiseries étaient à la mode, et réouvert au public depuis 2000. Monument historique avec cela! Car c'est une véritable pagode qui a été construite, d'où le nom de cet unique cinéma du très résidentiel 7e arrondissement: La Pagode. Deux salles s'y cachent, mais il faut plutôt y aller pour la salle 1.
Là pour le coup, j'étais en salle 2 pour voir Chéri.
Maître en la matière de films à costumes (on pense naturellement au splendide Liaisons dangereuses), Stephen Frears nous plonge en pleine Belle Époque à Paris et nous présente l'histoire de la courtisane, Léa de Lonval, dite 'Nounoune', qui arrive en fin de carrière, mais tombe amoureuse du jeune Fred Lepoux, dit 'Chéri'. La mère de Chéri veut malheureusement des petits-enfants, et par conséquent marier son fils à la jeune Edmée...
La précision et la justesse de la réalisation rendent l'ensemble du film extrêmement harmonieux. Un ton léger mais sincère, de très belles images, une excellente photographie (comme l'affiche l'annonçait), et un scénario qui tourne autour de deux problématiques : le destin s'arrête-t-il à un certain âge, et la raison a-t-elle sa place face à l'amour? Le dernier plan sur le visage triste et cerné de Michelle Pfeiffer est un des plus poignants du film, car on arrive à y lire bien plus qu'il n'est dit.
Ce roman de Colette est narré comme un conte, et délivre une conclusion qui conforte mes convictions romantiques.
Comme dirait Blaise Pascal, "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point".
Raison ou sentiments? Cœur ou méninges? A méditer...
Maître en la matière de films à costumes (on pense naturellement au splendide Liaisons dangereuses), Stephen Frears nous plonge en pleine Belle Époque à Paris et nous présente l'histoire de la courtisane, Léa de Lonval, dite 'Nounoune', qui arrive en fin de carrière, mais tombe amoureuse du jeune Fred Lepoux, dit 'Chéri'. La mère de Chéri veut malheureusement des petits-enfants, et par conséquent marier son fils à la jeune Edmée...
La précision et la justesse de la réalisation rendent l'ensemble du film extrêmement harmonieux. Un ton léger mais sincère, de très belles images, une excellente photographie (comme l'affiche l'annonçait), et un scénario qui tourne autour de deux problématiques : le destin s'arrête-t-il à un certain âge, et la raison a-t-elle sa place face à l'amour? Le dernier plan sur le visage triste et cerné de Michelle Pfeiffer est un des plus poignants du film, car on arrive à y lire bien plus qu'il n'est dit.
Ce roman de Colette est narré comme un conte, et délivre une conclusion qui conforte mes convictions romantiques.
Comme dirait Blaise Pascal, "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point".
Raison ou sentiments? Cœur ou méninges? A méditer...
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