Quelques mots sur les dernières sorties des salles obscures...


lundi 13 avril 2009

Ponyo sur la falaise, ou comment je suis redevenue une gamine prête à s'émerveiller devant un poussin...

... ou Ponyo elle-même!
Comme vous avez peut-être déjà compris, j'ai mes chouchous cinématographiques, et quand chouchous ils deviennent, fidèle je leur suis.
C'est le cas pour Hayao Miyazaki. Parce qu'il arrive à donner une âme à ses films d'animation, et parce qu'il arrive à créer des univers empreints de traditions et croyances japonaises, ce qui donne souvent quelque chose de magique, presque féérique à ses films...
Je m'étais passionnée pour Princesse Mononoke et le Voyage de Chihiro, je m'étais un peu moins accrochée au Château Ambulant, à Nausicâ ou à Kiki la petite sorcière.
Mais fidèle je suis, fidèle je reste. J'avais raison.
Ponyo sur la falaise se décroche un peu de ce qu'Hayao Miyazaki a fait dernièrement. Il est non seulement revenu à un film d'animation 100% dessiné manuellement, mais est revenu à une histoire plus simple, plus fraîche. L'histoire de Ponyo, petit être de la mer, qui, après avoir rencontré le petit garçon Sôsuke, aimerait devenir, elle aussi, un enfant.
Hayao Miyazaki voulait avant tout plaire et toucher les enfants. Mais il a tellement réussi à rendre l'histoire tendre, un peu naïve, mais toute pleine d'enchantement, que l'on se prend à s'attendrir devant Ponyo et Sôsuke. On sent que les dialogues ont été simplifiés au maximum pour rendre le film accessible à la plus large fourchette d'âges et de nationalités possible (pour dire, avec mon piètre niveau de Japonais, j'ai réussi à comprendre la moitié des dialogues en VO!!), et cela rend le film d'autant plus léger et attachant. Le travail des sons et des bruitages est brillant, et accentue le ton des scènes, notamment pour les situations plus comiques.
Donc partez vite rejoindre Ponyo sur sa falaise si vous voulez réveiller votre âme d'enfant et sortir avec des pétillements dans la tête.
Sur ce... Oyasuminasai !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire