Quelques mots sur les dernières sorties des salles obscures...


mercredi 1 avril 2009

Synecdoche, ou ma 'tite désillusion sur Charlie Kaufman...

Alors voilà, je voulais commencer ce blog par une note positive, un brin de gaieté dans un monde un peu gris.
Je suis donc allée dans une de mes salles préférées, car liée à de jolies émotions vécues là-bas : le Mk2 Hautefeuille.
Je me souviens entre autres de Requiem for a Dream, visionné là-bas lors de mes années lycée. Suite à cela, j'avais erré pendant une petite heure dans le quartier latin! Je passe les Donnie Darko, La soledad, La zona, bref des films qui m'ont toujours un peu émue, un peu marquée et dont je me souviens encore.
'Eternal sunshine of a spotless mind' comme 'Dans la peau de John Malkovitch' sont de ces films qui m'ont marquée, et qui ont fait grandir en moi un amour fou pour Charlie Kaufman, créatif farfelu, qui, on s'en doute, doit avoir un gros nœud de questionnement dans la tête...!
Sa jolie réflexion sur la mémoire m'avait particulièrement touchée.
Alors quand le scénariste passe derrière la caméra, je fonce.
Le moment post synecdoche est cependant assez difficile à décrire et pas franchement enthousiaste. On tourne pendant 2 heures autour du personnage principal Caden, metteur en scène qui a une peur folle de mourir, et du coup se concentre tellement sur ses problèmes qu'il en oublie le temps qui passe, les gens qui l'entourent. Et pour ne pas remuer le couteau, il se décide (ou le fait malgré lui?) à reproduire sa vie à travers sa pièce de théâtre.
On essaie donc de suivre le personnage pseudo paranoïo-hypocondrio-pasconfiantdutoutdutout-égocentrique, et on se perd un peu dans tous les personnages secondaires et leurs doublures. Le personnage ne nous émeut même plus.
J'en sors donc aussi peu confiante que Caden lui-même...
Charlie Kaufman a dit qu'il fallait un certain temps pour digérer ce film.
Je digère encore et vous préviendrai quand les sucs auront fait leur travail...

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